Couture

Louise de jeune fille

Marque et Modèle : « Louise » de Louis-Antoinette, mais beaucoup modifié en me basant sur la robe Cami de Pauline Alice
Taille : 40
Métrage et Fourniture :
1,10 m (par 110 cm) de coton japonais (c’est pour ça qu’il est en 110 de laize).

Vraiment j’ai déjà tout dit sur ce petit haut dans les 3 précédents articles. Mais j’aime bien ces photos.

J’ai acheté ce tissu au Japon à Tomato avec mon amie Yuki. Elle m’avait expliqué que ce motif représentait des camélias.

En plus en ce moment c’est la saison des camélias.

Et la significations des camélias au Japon c’est « Ethernal beauty » (je lui ai redemandé pour avoir cette précision). Et donc c’est un motif souvent associés aux jeunes filles.

Donc voila c’est devenu mon t-shirt de jeune fille 🙂

Je le porte en pleins d’occasions. Dont en voyage en dans des petites rues d’un village en Slovénie.

Je porte aussi le short Sorell de Pauline Alice, tous les détails sont ici. Et malheureusement il commence à présenter quelques signes de faiblesse au niveau des poches passepoilées arrières. Mais je viens de me rendre compte que je l’ai cousu en 2017 !!! Soit 7 années de bons et loyaux portages tous les étés.

Photos prises à Piran en Slovénie.

Couture

Tenue de mariage 2023

Marque et Modèle : « Tania Culottes » de Megan Nielsen Patterns
Taille : S (selon mon premier article sur ce patron)
Métrage et Fourniture :
1,3 m (par 150 cm) (si mes calculs sont justes) de viscose trouvé à Mondial Tissus il y a quoi 7 ans

Marque et Modèle : « Sirocco » de Deer&Doe
Taille : 42 au niveau du buste
Métrage et Fourniture :
1 m (par 150 cm) environ de viscose trouvé à Mondial Tissus

Le weekend juste avant le mariage de ma belle-soeur (modulo des semaines de déplacement pour le travail). Je me suis lancée dans la couture de cette tenue.

Parce que oui, vous vous en doutez pour ce mariage, j’avais rien à me mettre.

Le thème était de venir en baskets. Et j’ai depuis cet hiver ces très jolie vans rose bonbon que j’aime beaucoup (mais que je n’ai pas beaucoup mises parce que le bord de l’étiquette me blessait et qu’elles sont en attente de la pose d’un petit biais pour que ça soit tout doux (bien sûr ça fait au moins 6 mois et c’est pas encore fait. Que les personnes qui n’ont pas d’en cours me jette la première pierre).

Bref j’avais choisi mes chaussures dans le thème et j’étais passée à la suite de ma vie qui était très chargée à ce moment là.

Et puis fin aout, je me rends compte que je n’ai rien à me mettre. Enfin rien, qui fasse un peu classe pour un mariage ET qui aille avec ces chaussures. Parce que dans la vie de tous les jours j’ai des trucs qui vont avec ces chaussures. Plein ! Ajouter de la couleur à la couleur ne me fait pas peur et pour les jours où je suis dans des couleurs sombres (aka mon pantalon de travail noir quotidien) cette touche rose et décalée apporte de la fraicheur (enfin je trouve et j’aime bien).

Donc j’ai rien à me mettre. Et en plus, j’ai rien à me mettre d’accessible. Ce qui aurait pu convenir dans mon dressing mental était caché dans des cartons en attente de fin de déménagement. En plus de ça je n’avais que très peu de temps devant moi.

Et soudain un soir que je portais ma précédente jupe culotte, je me suis dit : « C’est ça ! » C’est exactement ça qu’il me faut pour ce mariage. C’est la jupe culotte que j’avais programmé de faire il y a des années. De tête le tissu avait un peu plus de rose. Mais je savais que j’allais adoré, puisque c’est quelque chose de que j’avais en tête depuis des années et qui me plait toujours autant.

Donc je suis allée chercher le patron dans le carton de patrons dans la cave et j’ai déniché mon tissu dans le deuxième carton de « tissus précieux » (après avoir ouvert le premier et également le carton nommé « tissus à motifs » qui ne contenait plus de tissus à motif (le nommage datait du précédent déménagement) et avoir décalé les 6 autres cartons qui étaient devant parce que bien sûr quand on cherche quelque chose c’est toujours le plus loin)).

Alors voila, l’avantage est que le tissu est déjà lavé et que le patron déjà décalqué et découpé. Il y a 4 pièces je sais que ça va aller vite. Je sais qu’en 1 après midi c’est possible d’être bouclé.

Mais pour le haut, comment on fait? Depuis que j’ai récupéré mon tissu, je pense que je peux caser un haut dans ce qui reste. Je me disais qu’un genre de petit caraco aux bretelles fines ça irait bien. MAIS 1, je ne mets jamais ça, donc j’allais très certainement pas le remettre. Et 2, comme je ne mets jamais ça, j’ai pas de patron de ce type.

Et puis finalement, chemin faisant, je me dis que un corsage croisé apportera un petit coté féminin. Et donc j’ai pensé au seul corsage croisé que j’ai cousu. C’est la combi Sirocco. J’hésite une demi-seconde parce que c’est un patron qui est destiné à du jersey. Mais bon, j’ai pas d’autres patrons de corsage croisé (déjà décalqué et cousu).

En vrai j’y connais rien. J’ai très peu cousu de viscose car j’aime pas ça. Et que suite à l’achat de ce coupon, j’avais appris que c’était pas ouf coté environnement donc j’avais décrété que j’en achèterai plus (or cas de force majeure ou de coup de cœur foudroyant).

Donc je me lance dans la découpe. En plus, si je me rate, j’aurai plus assez de tissu pour de couper autre chose donc ça ne peut que réussir 😉

Et bah, figure toi que déjà, ça rentre dans la fin du coupon. C’est un très bon début non ?

Et que mes craintes sur l’élasticité et plus précisément : est ce que mes épaules vont rentrer dans les manches ? La réponse est finalement : sans aucun problème.

Les modifications que j’ai faites sont : enlever les pinces dos. Et décaler (un chouia) les pinces devant (pour qu’elles tombent plus à l’aplomb de mon sein). Et couper la ceinture après avoir assemblé tout le reste comme ça j’ai pu choisir la longueur exacte des pans de devant. Pour la forme de la ceinture j’ai repris celle de la Tania Culottes. Et le corsage se ferme sur le devant par un bouton.

J’ai pas modifié la longueur de la bande d’encolure qui est du coup sacrément tendue, mais ça le fait (NOTE pour la prochaine fois, quand même ajouter quelques centimètres si c’est pas fait dans du jersey).

Quant à la couture de la jupe culotte, aucun souci, rien à signaler. Ah si : j’ai fait un ourlet roulotté ce qui permet de ne pas raccourcir la jupe et surtout de gagner un max de temps. Car cette jupe culotte est sur une base de jupe cercle et ça fait un sacré long périmètre d’ourlet. Par contre, j’ai pas attendu la nuit que la jupe se détende et du coup l’ourlet n’est pas constant en particulier à l’arrière (je sais que je vais reprendre cela un de ces jours).

Et voila, j’ai cousu non stop de 14h à 21h30. Je suis vraiment contente du résultat.

C’était une grosse journée couture (chez ma maman (lié au fait que ma machine est cachée dans une cave ect,…)) mais j’ai une tenue pour le mariage et elle va bien avec mes chaussures !!!

Le jour J, tout était parfait !

Les mariés étaient très beaux et très heureux.

Couture

Japonaiseries à la mer

Marque et Modèle : « Louise » de Louis-Antoinette, mais beaucoup modifié en me basant sur la robe Cami de Pauline Alice
Taille : 40
Métrage et Fourniture :
1,10 m (par 110 cm) de coton japonais (c’est pour ça qu’il est en 110 de laize).

(pfouu ça fait un moment je n’ai pas écrit. Mais le mojo de la couture est revenu donc peut être aussi celui de rédiger des articles de blog :))

Et puis ce petit haut est vraiment un de mes hauts préférés depuis 3 ans, ainsi il méritait bien un article de blog.

C’est le même patron que ce haut là et celui-ci. On partait sur une valeur sûre.

Ce que j’aime, c’est qu’il est facile à vivre et qu’il me va bien. Et voilà tout est dit ^^ . Que demander de plus à un petit haut. L’encolure est belle, bien ronde, pas trop profonde. La forme me va bien. Quand je l’enfile je me sens bien et je ne me pose pas de questions. Bref je l’aime vraiment beaucoup et du coup j’en ai cousu d’autre ^^

C’est une forme simple qui met en valeur des tissus, et à l’honneur les imprimés. J’adore celui-ci.

Je porte aussi le short « les petits boudins » de biquette, qui est un indispensable des mes étés depuis plusieurs années et qui est vraiment très bien. (D’ailleurs déjà vu dans cet article)

Ça me donne envie d’en coudre un autre. Mais je pense que j’avais coupé un peu au dessus de ma taille (car je l’ai coupé en 2019 quand je vivais au Japon et qu’il n’était vraiment pas toujours facile d’imprimer à 100% sur les imprimantes des FamilyMart.). Donc ça pourrait valoir le coup de le faire un peu plus « fit ».

Affaire à suivre 🙂

tricot

La recette des chaussettes parfaites de Célie

Voici la recette que l’on m’a donné pour faire des chaussettes qui sont a mon sens parfaites.
Maintenant je connais la recette par cœur.
Les chaussettes t’as besoin de réfléchir que à des moments stratégiques qui en plus sont pas très longs. Donc c’est un vrai bonheur quand tu veux tricoter mais pas te prendre la tête.
Alors je te donne la recette pour grosso-modo du 38. (si t’as des pieds un peu plus long ou un peu plus court c’est pas très grave (tu peux tricoter un peu plus ou un peu moins) mais si t’as des pieds plus gros que les miens bah peut être que ça passera moins bien (je ferais une mise à jour quand j’aurai tricoter autre chose que du 38).

Donc pour commencer le matériel :
– des aiguilles 2,5 mm (circulaires ou double-pointes selon ta préférence).
– de la laine à chaussette (souvent 75% laine, 25% nylon (pour qu’elles ne s’usent pas trop vite)) qui se tricote en 2,5. Par exemple, la Fabel de Drops est parfaite.
– de la laine à chaussette d’une couleur contrastante (de la même composition) si tu as envie de faire des parties d’une autre couleur dans tes chaussettes (par exemple les côtes, le talon et la pointe).
– 4 marqueurs
– une aiguille à tapisserie
– la vidéo de Knit Spirit : {Tricot} Cours de chaussettes #1 (en collaboration avec Alice Hammer)

Sache qu’il y a 2 façons de tricoter des chaussettes : par la pointe ou par les côtes.
Moi j’ai appris par les côtes. Mais les 2 méthodes ont leurs forces et leurs faiblesses (pareil je ferai une mise à jour quand j’aurai testé l’autre version).

Donc on commence : par le bord.
– Monte 64 mailles de façon élastique (avec ta couleur contrastante si tu as envie).
(C’est facultatif mais moi j’aime bien placer un marqueur devant la maille 1 et devant la maille 33).
– Tricote 15 rangs en côte 2×2 (soit *2 mailles endroit, 2 mailles envers* à répéter le nombre fois qu’il faut (certainement 16 fois)).

On attaque ensuite la jambe. Tu peux changer de couleur (pour la couleur principale) si tu as envie.
– Tricote environ 48 – 50 rangs. Le plus simple c’est de tricoter tout en jersey endroit. Mais si tu as envie de faire des petits points particulier tu peux (genre point de semi, point de riz, des torsades, de la dentelle, bref ce que tu veux).

Ok maintenant on attaque le talon 🙂 si tu as envie tu peux reprendre ta couleur contrastante, mais surtout tu ne coupes pas le fil de ta couleur principale. On va le reprendre où on l’a laissé, alors ça ne servirait à rien (et puis ça ferait rentrer des fils en plus et c’est un risque pour rien de faire des trous).
– Donc on fait un talon en rang raccourcis à l’allemande (ou German Short Rows (si tu cherches d’autres vidéos sur l’internet)).
Et c’est pas compliqué pour les rangs raccourcis à l’allemande tu vas voir la vidéo de KnitSpirit à 14min 28s.
Les rangs raccourcis à l’allemande ça te permet de faire un quart de tour. Donc quand tu fais tes mailles bizarres, serres bien.
_Petite astuce : je mets un marqueur après chaque maille bizarre tricotées comme ça pas besoin de la chercher.
– Au milieu, tu dois avoir 11/10/11 mailles (tricotes, tu vas comprendre :-)).
– Bon maintenant tu tricotes l’autre moitié de talon. On va te demander de refaire de mailles bizarres (pour tourner à nouveau de 45° car ton pied est perpendiculaire à ta jambe). Personnellement je continue à mettre des marqueurs à la fin du rang tricoté juste avant de tourner pour ne pas avoir trop à réfléchir où chercher où je doit m’arrêter.
NB: tu vas devoir tricoter tes mailles bizarres (genre pas les créer mais tricoter dessus), quand tu es dessus, tu te poses pas de question de combien il y a de fils autour de ton aiguille, tu prends tout et tu tricotes comme si c’était une seule maille.
A la fin tu dois avoir autant de mailles qu’au début, tu reprends tranquillement ta couleur principale et on attaque le pied 🙂

Le pied,
– c’est tout simple tu tricotes 48 rangs pour un 38 (un peu moins ou un peu plus selon ta pointure). MAIS dans tous les cas tu essayes ta chaussette (tu vas voir c’est kiffant) et tu avises. Tu dois arriver à l’origine de l’orteil du pouce avant de commencer la pointe (si tu veux une illustration en image, va voir la vidéo à 25 min 01s).
– Bon et puis si tu avais choisi de ne pas faire du jersey partout sur la jambe, tu continues ton motif sur le dessus (les 32 mailles dont la couleur n’est pas interrompue par le talon) et tu fais du jersey endroit sur le dessous (les 32 autres mailles) pour que ça soit doux et confortable :). (normalement tu as mis des marqueurs au début pour ça justement).

Et hop on attaque la pointe (tu peux à nouveau changer de couleur si tu as envie :)).
On suit la pointe de la chaussette des chaussettes d’Hermione (patron gratuit sur ravelry).
– Alors tu as 32 mailles entre chacun de tes marqueurs.
– Et tu feras des diminutions sur les rangs suivants : 1, 4, 7, 10, 12, 14, 16, 17, 18 (retiens bien, je te livre ici la formule magique de la pointe parfaite (pour mon pied en tout cas)).
– Sur les autres rangs tu fais du jersey endroit.
– Sur les rangs indiqués, tu fais comme suit :
sur le premier lot de mailles entre les marqueur : * tricote 1 maille, ssk (ou glisse, glisse, tricote), tricote jusqu’à 3 mailles avant le prochain marqueur, k2tog (ou tricote 2 mailles ensemble), tricote 1 maille*. Tu recommences le ce qu’il y a entre ** sur le lot de maille (constituant l’arrière de la chaussette).

Bon maintenant il te reste 24 mailles, tu en mets 12 sur chacune de tes aiguilles et on va fermer en grafting (!!! (ou remaillage en français)).
– Alors c’est vraiment très simple, tu prends une aiguille à tapisserie et tu vas voir la vidéo à 28 min 01s.
(nan j’insiste, vas voir la vidéo, parce que tu vas voir il va falloir prendre les mailles comme si tu les tricotais à l’endroit ou à l’envers (et ça moi je sais pas faire si j’ai pas une aiguille à tricoter dans les mains) alors de le voir c’est plus simple.)

Et puis comme je suis sympa, je te mets aussi ici son antisèche.
Préparation au grafting :
Aiguille devant, envers laisse.
Aiguille arrière, endroit laisse.
Grafting :
Aiguille devant, endroit glisse, envers laisse.
Aiguille arrière, envers glisse, endroit laisse.

Et puis voilà, tu rentres les fils, tu admires, tu es fier de toi, tu l’enfiles, tu kiffes (!!!), et tu commences la deuxième !!!
BRAVO à toi, tu as tricoté une chaussette 🙂

tricot

Emma Woodhouse #2

Marque et Modèle : « Emma Woodhouse » de Rachel Says Yepa
Taille : Unique (réalisée telle quelle mais avec des aiguilles 5 (au lieu de 7))
Métrage et Fourniture :
– XX pelotes de Drops Népal coloris Naturel (désolée je n’ai aucune idée de la quantité de laine utilisée, environ 11 comme la dernière fois je dirais)

Pour être tout à fait transparente avec vous, ce pull a fini d’être tricoté en septembre 2018. Les photos ont été prises au printemps 2019. L’article rédigé à la suite mais la floraison des cerisiers était finies.. Alors j’ai attendu, puis en 2020 j’ai raté le timing de la floraison (je devais avoir d’autres choses en tête). Et puis nous voici aujourd’hui, printemps 2021, après 3 ans de portage régulier, je me dépèche de publier ce texte sur ce pull que j’adore avant la fin de la floraison (car j’adore aussi les photos) 🙂

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L’histoire de ce pull c’est celle d’une renaissance.

– Eh! MlleCarnot ! T’es pas en train de nous embobiner là. On a déjà lu l’article sur le pull Emma WoodHouse. Et il commence EXACTEMENT pareil !

– Oui, je sais… Mais c’est un peu la vérité 🙂

Je disais donc, ce pull (c’est à nouveau) l’histoire d’une renaissance :p

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D’où ma tête d’illuminée 🙂

Parce que oui, comme la première fois, ce projet est issu d’un projet détricoté. Cette fois-ci, c’était mon gilet Miette, un grilet cropped.

Ce gilet, c’était mon premier gilet (et le seul que j’ai tricoté jusqu’à maintenant #TeamPull). Et je l’avais tricoté de front avec Célie, et c’est un peu comme ça qu’est née notre amitié. On s’était bien entraidée (enfin elle m’avait bien aidée, puisque elle avait pris de l’avance dès le début). Donc premier raglan, première petite dentelle, (et je crois bien premiers ssk et k2tog), première bande de boutonnage, ect. Bref un très bon souvenir en l’occurrence.

Le truc c’est que je ne l’ai jamais mis. (ou peut être une fois, mais bon…). (de ce fait je n’ai pas de photos). Tout ça pour dire que ça n’allait pas. Et je sais pourquoi maintenant !

Déjà je l’avais tricoté trop serré : Car à cette époque je tricotais vraiment serré et que en plus j’avais choisi de tricoter la laine en 4 (ou 4,5) alors que maintenant je la tricote en 5 et c’est beaucoup mieux.

Et en plus j’avais bidouillé parce que le patron préconise de prendre un fil en 5 et pas en dessous. Du coup j’avais pris la taille du dessus. Mais ça n’a pas été suffisant.. Le gilet était trop petit. Surtout trop étroit aux bras. Et trop court aussi. Oui, tu vas me dire c’est la forme c’est normal. Mais non, tu vois il était vraiment trop court même pour cette forme, il tombait au dessus de ma taille. Et en plus, je l’ai tricoté juste à la fin de mes études, pour aller sur mes robes taille haute. Sauf que depuis j’ai arrêté de porter des robes quotidiennement. Donc un gilet (trop) court ne se justifiait plus…

Et puis, future moi (!), la prochaine fois, écoute le patron ! Quand il te dit c’est fait pour être tricoté en coton, c’est qu’il y a peut être une raison. Parce qu’on se le dise de la grosse laine pour un gilet cropped c’est pas approprié : Tu as trop chaud en haut si tu le porte à la mi-saison, et froid en bas du dos si tu le mets quand il fait froid. Bref à refaire en coton (je le sais parce que Célie a été beaucoup plus disciplinée que moi et elle l’a fait en coton en 5 et il lui va parfaitement et elle le porte souvent à la mi-saison et l’été).

Voilà, pour l’histoire du gilet Miette 🙂 Et ça valait quand même le coup de la raconter 🙂

Maintenant, Emma Woodhouse n°2 :

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En fait c’est très simple, j’étais en train de tricoter un autre pull, et … je suis tombée à court de laine. (Depuis j’ai détricoté le pull en question pour le refaire, parce qu’il y avait quelque chose qui me chagrinait dans le dos).

Donc je n’avais plus rien à tricoter. Et j’avais envie d’un tricot-pas-prise de tête.

J’avais tout ce qu’il me fallait en stock pour faire ce pull. J’avais aimé le tricoter la première fois. Je porte la version verte vraiment régulièrement. Alors j’ai arrêté de me poser des questions. Et il a sauté sur mes aiguilles 🙂

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Vous voulez tout savoir : c’est un réel plaisir à tricoter.

J’adore vraiment ce motif, parce que je vois ce qu’il faut faire. Je n’ai plus besoin du diagramme. C’était déjà le cas la première fois au bout d’un moment. Mais là, c’est fou, c’est revenu super vite (genre dès le 5ème rang :)).

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Et puis ça avance vite. C’est de la grosse laine, les diagrammes sont addictifs et en plus c’est tombé sur un moment où j’ai eu quelques heures de trajets (bus et train), donc j’avais plein de temps pour le tricoter 🙂

Alors j’ai modifié pour faire des manches montées.

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Je voulais vous donner la recette pour faire cette manche. Mais j’ai perdu mes notes. Ce que je peux vous dire c’est que pour faire cette manche, je me suis basée sur un patron Drops gratuit qui se tricotait lui aussi avec le fil Népal. Si je retrouve mes notes (ou si je refais un Emma Woodhouse qui sait) je ferais un édit).

Sinon j’ai fait tout pareil que mon premier. Pour te dire, je visitais des amis très peu de temps après l’avoir commencé. Et j’avais oublié mon mètre ruban.. ET comme je portais mon premier Emma Woodhouse, j’ai placé les pull l’un sur l’autre pour savoir quand commencer l’encolure, et ça marche très bien 😉

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Et puis voilà 😉 Après les photos, j’ai trouvé un rasoir à bouloche et je l’ai débouloché 🙂 Donc maintenant il est encore beau 🙂

Et une dernière précision, au premier lavage/blocage, la laine s’est détendue. De ce fait je me retrouve avec des manches immensément longues (alors qu’elles étaient pile à la bonne longueur avant lavage).
NOTE : cela ne c’était pas passé avec les laines coloris Olive de mon premier Emma. Elle ne bouge pas d’un pouce. Je pense que c’est parce que ici, c’est le coloris naturel et donc il doit avoir subit moins de traitements (ou en tout cas pas le traitement de teinture qui peut être stabilise la laine un peu plus ?)

On peut distinguer une jupe Holly de la maison Victor (qui aura peut être son article un jour). Mais sachez dès maintenant que je trouve que c’est une excellente base de jupe en jean 🙂

Aparté Japon 🙂

En janvier 2019, je déménagé pour 1 an, au Japon, à Tokyo précisément.

Ces photos ont été prises à la mi-mars, lors de la pleine floraison des cerisiers. Ici on rigole pas avec la floraison des cerisiers. Elle débute dès la fin février et s’étend jusqu’à la fin avril. Et pour cela il y a pleins de type des cerisiers (différentes fleurs, différentes formes d’arbres, différents moments de floraison (avant ou après les feuilles), ect…)

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Et lors de la période des Sakura (nom pour la fleur des cerisiers), c’est l’occasion pour les japonais de faire des pique-niques sous les cerisiers. Bon au tout début, c’est clairement pas encore le printemps, (il fait encore carrément froid), mais très rapidement le climat s’est fait très doux. J’ai trouvé que c’était une chouette tradition ça permet de sortir doucement d’hibernation en fêtant ça avec ses amis.

Je crois que les japonais aiment d’autant plus les sakura parce que c’est éphémère. Si tu rates le coche (bon tu as quand même 3 mois) et bien c’est trop tard, plus qu’à attendre l’année prochaine. Cette petite BD de Christine Mari explique très bien cela.

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Donc on a pris les photos devant le Sakura Jingu Shrine. C’est un temple un peu dédié aux Sakura. Il y a une allée de cerisiers qui mènent au temple. Et 2 magnifiques cerisiers qui encadre l’entrée du temple et qui sont illuminés en soirée. On est passé par là par hasard en se rendant à un stage de swing dance. Et je me suis arrêtée pour admirer. C’est un très beau lieu, mis en valeur par l’éclairage la nuit, qui dégage quelque chose de paisible.

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Je suis très heureuse d’être passée par là à cette période de l’année 🙂

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PS : On a fait attention à ce qu’il n’y ait personne lorsque l’on a pris des photos, afin de ne pas déranger des fidèles du temple.

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Photos prises devant le Sakura Jingu Shrine, Setagaya, Tokyo.

Couture

Diago à Shinjuku

Marque et Modèle : « Diago » de Pauline Alice
Taille : 40
Métrage et Fourniture :
2,18 m (précisément) par 110 cm.

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Depuis 1 an je vis au Japon (donc j’ai pris des photos à Shinjuku) et comme ici j’ai plein de temps (et que j’ai réussi à me procurer une mini machine à coudre) j’ai le plaisir aujourd’hui de vous présenter le test que j’ai réalisé pour Pauline Alice.

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Il s’agit du haut en chaine et trame Diago.

Il s’agit d’un haut très simple de réalisation, avec des manches chauve-souris, une parmenture pour le col et une pour l’ourlet (ce qui lui permet d’avoir une jolie forme arrondie).

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Regardez ces magnifiques manches 🙂

J’ai réalisé ce test en juillet ce qui m’a permis de porter ce haut depuis 3-4 mois déjà.

J’aime beaucoup ce haut, parce que déjà j’aime beaucoup coudre les tissus en chaine et trame 🙂

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Là, je vous montre ce superbe ourlet

Ensuite parce que je me rends compte que j’aime bien coudre des pièces techniques mais j’aime aussi les projets faciles inrratables sans prise de tête et celui-ci en est un.

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Ici, en condition de réelles de prises de photos

Et parce que j’aime bien cette forme un peu boîte (mes 5 tshirts Louise en témoignent). C’est très confortable l’été parce que ça ne colle pas à la peau et laisse passer l’air. De plus, il y a des manches et ça c’est parfait pour protéger mes épaules des coups de soleil.

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Derrière moi, la NTT Tower. Je l’aime bien cette tour 🙂

Et en plus c’est le première fois que je couds un vêtement avec des manches chauve-souris. Elles donnent une petite originalité au vêtement que j’aime beaucoup. De plus comme cette forme est vraiment épurée ont peu laissée court à ces inspirations niveau motif. Oui c’est tout à fait moi d’habitude et puis là comme c’était pour un test j’ai regardé dans les tissus soldés de Tomato et j’ai trouvé celui là qui convenait parfaitement. Alors 150 yens le mètre je ne me suis pas posée trop longtemps la question.

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Une autre façon de le porter avec une taille haute

Et puis je dois ajouter que c’est mon seul haut blanc. Et que mine de rien c’est bien pratique de temps en temps un haut blanc (genre pour passer des entretiens ;)).

Et puis je tiens à ajouter qu’il n’est pas tout à fait blanc. En impression blanc sur blanc il y a des petites ancres et roues de navigations (oui mon amour pour les motifs est trop grand pour coudre un tissu simplement blanc ;).

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Je vous montre de dos parce que je trouve que l’on voit pas assez les vêtements de dos dans les reviews. Alors voici 🙂

Je précise que comme c’est pour un test, j’ai parfaitement suivi les instructions du patron. J’ai juste raccourci les manches de 5 cm parce que pour la taille 40 elles ne rentraient pas dans une laize de 110 cm (ce qui est la norme au Japon).

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En condition réelle de portabilité. Quand je prends des photos en pleine rue et que l’on me propose de l’aide et que je suis prise au dépourvue 🙂

Je porte ce haut avec ma première version des « Petits boudins » de Biquette.

 

Je ferais un article détaillé sur ce short dans très peu de temps. En tout cas je peux vous dire dès maintenant qu’il fait parti des vêtements que je mets tout le temps depuis que je l’ai cousu. Il fait parti de mes indispensables pour survivre a la canicule.

 

En un mot je suis emballée 🙂

Je remercie du fond du cœur Pauline Alice et son équipe de m’avoir permis de tester son patron et par la même occasion d’avoir repris le chemin de ce blog 🙂

Photos prises à coté de la gare JR de Shinjuku .IMG_5469

 

Couture

Louise en WAX devant de Gundam

Marque et Modèle : « Louise » de Louis-Antoinette, mais beaucoup modifié en me basant sur la robe Cami de Pauline Alice
Taille : 40
Métrage et Fourniture :
1,10 m (par 110 cm) de wax.

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Donc je commence par vous présenter le Gundam 🙂

Et voici Louise. Enfin ma deuxième toile de Louise.

Ce que j’ai essayé de changé ici, ce sont les manches (c’est toujours les manches que j’essaye de changer).

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Et la voici en conditions réelles de portabilité devant Rainbow Brigde 🙂GundamL_RAINBOWbRIDGE

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Et puis voici de près le Gundam, qui est quand même très impressionnant.Gundam1Gundam2

Photos prises par a5e à Odiaba devant le Gundam à Tokyo 🙂

Je porte le short Sorell cousu il y a trois ans maintenant : mon meilleur allié des vacances (et de la canicule !)

PS : je vais vous faire une confession les photos ont plus d’un an (mai 2018). Mais maintenant c’est une cousette complètement éprouvée, portée régulièrement et tout et tout. J’aime vraiment bien cette forme si bien que j’en ai fait 3 ou 4 autres depuis. #affaireàsuivre 😉

Lecture

De chair et d’os

de chair et d'osIl y a 3 articles je vous parlais de « Tout cela je te le donnerai » de Dolores Redondo. J’ai tellement aimé ce livre que j’en ai commencé un autre du même auteur. C’est celui là : « De chair et d’os ».

L’histoire se passe comme la première fois en Espagne (moi personnellement j’y suis jamais allée, alors j’ai un peu l’impression de visiter :-)). Ici le personnage principal est l’inspectrice Salazar.
L’histoire commence quand elle est enceinte proche du terme. Elle se rend au tribunal pour assister au procès d’une affaire à laquelle elle a participé. Et l’accusé se suicide, en laissant une lettre à son attention où il y a juste marqué « tarttalo ».
Plus tard, à son retour de congé maternité, le schéma se répète. C’est assez troublant.
De plus une église est vandalisée dans son village d’enfance et le Vatican demande expressément que ce soit elle sur l’enquête.

Cette histoire est surprenante. On suit l’inspectrice dans son enquête qui mêle divers drames, ainsi que son passé.

PS : à mon sens, le titre n’aurait pas pu être mieux choisi.

Lecture

Quand sort la recluse

quandsortlarecluseLe Fred Vargas de l’année dernière.
Personnellement j’ai beaucoup aimé. Parce que j’aime bien Fred Vargas, mais surtout j’aime bien Adamsberg. C’est son commissaire. On le retrouve dans plusieurs de ces livres.
Et là retrouver Adamsberg et suivre son enquête, c’était un peu comme passer un bon moment avec un ami que je n’ai pas vu depuis longtemps 🙂 C’était bien 🙂

Bon si vous connaissez pas Adamsberg, forcément ça vous fera pas la même chose. Mais Adamsberg c’est un type sympa, nonchalent, qui veut connaître la vérité, même quand la vérité est injuste, même quand elle est dégueulasse.

 

Ici, Adamsberg rentre de vacances d’Islande, aide son équipe à résoudre un meurtre. Et il va s’arrêter sur un détail qui a retenu l’attention d’un de ces brigadiers. Un détail qui à rien à voir avec l’enquête, même qui n’a rien a voir avec son territoire.
Du côté de Nice il y a des araignées qui s’appellent des recluses. Si tu les embêtes pas elles ne te feront rien, mais si elles te piquent, la peau se nécrose et tu peux perdre ton membre.
Mais enfin personne ne meurt plus de piqures de recluses. Mais alors pourquoi il y a déjà trois morts (que les forums sur Internet s’inquiètent) alors que c’est même pas encore l’été.
Alors Adamsberg fait ce qu’il sait faire, il va gratter, jusqu’à trouver la vérité 🙂

Lecture

Il est grand temps de rallumer les étoiles

rallumerlesetoilesJe sais pas comment ce livre est apparu sur ma liseuse.
C’est peut être Iredla (une amie grande liseuse), c’est peut-être ma bibliothécaire qui me l’a conseillé. Je ne me rappelle plus.
Je l’ai commencé parce que je venais de finir un livre et que c’était un peu triste de devoir me séparer des personnages. Alors la meilleure solution que j’ai trouvé est de commencer une autre histoire et de m’attacher à d’autres personnages.
Et bien ça n’a pas loupé !

C’est l’histoire d’une mère et de ces 2 filles. Chacune prend la parole à tour de rôle, chacune son chapitre.
La mère raconte. L’ainée écrit des articles de blog. La cadette écrit dans son journal intime.
Chacune a son rythme, chacune a son ton, chacune a sa vision des choses.
C’est frais, c’est drôle, mais ça aborde aussi des sujets sérieux.

C’est bien 🙂 Je vous le recommande. En plus ça se lit vite. Bon le problème étant que ces 3 personnages sont si attachant (surtout la cadette) que j’ai absolument pas résolu mon problème…